Je suis assez d'accord avec le premier commentaire après l'article. L'auteur du commentaire descend en flamme le groupe mais en notant quelques questions intéressantes.
En plus, l'exemple de Darwin est particulièrement maladroit. Darwin a publié son ouvrage principal de manière précipitée parce qu'un autre chercheur Wallace risquait de le "doubler".
La grosse différence, c'est qu'autrefois, il n'y avait pas internet et un belge se trouvant à Hong Kong ne pouvait pas envoyer sur un journal mural virtuel une réaction à un article d'un journal français après avoir rapidement vérifié quelques information sur des sources du monde entier (Wikipédia, un site allemand,...).
Alors oui, l'accélération de la diffusion des connaissance présente des dangers (moins de réflexion sur le long terme, difficulté de se "détacher" des flux constants d'information, erreurs plus rapides,...) mais elle présente aussi d'innombrables avantages.
A noter que la page d'accueil du site http://slow-science.org/ débute par We are scientists. We don’t blog. We don’t twitter. We take our time. ... mais se termine par un appel à joindre la page Facebook!