merci Kusanageek pour ta réponse plein de bon sens.
J'ai reçu plusieurs autres réponses par mail, certainement à cause de l'aspect un peu personnel et aussi certainement à cause de la gène que peut engendrer cette question.
c'est sur qu'on passe de positionnements théoriques à un champ expérimental ou le choix qui est fait impacte directement l'avenir de celui qui prend la décision (c'est à dire moi).
Globalement il ressort des messages reçus une grande sollicitude et une grande perplexité aussi devant ce choix cornélien. en tout cas merci à tous pour votre aide, parce que pour moi, c'est finalement plutôt l'aspect psychologique qui m'angoisse que l'aspect purement médical.
en tout cas voici un document des plus intéressant signalé par Didier qui intéressera les personnes dans la même situation :
Bonsoir Olivier,
Voici une question vraiment très difficile. D’un côté, tu peux te dire que, d’ici 10 ans, la science aura fait des progrès et que, donc, si tout se passe bien pour ta nièce maintenant, tout sera probablement plus simple pour elle lorsqu’une seconde greffe sera nécessaire. D’un autre côté, tu peux te dire que ce type d’opération pour toi est moins invasive et incapacitante qu’auparavant.
En googlant à partir du site http://www.fnair.asso.fr/, j’ai trouvé sur un rapport détaillé à la page http://www.agence-biomedecine.fr/uploads/document/RAPPORT_QV_DVRT_05042011.pdf « QUALITE DE VIE DES DONNEURS VIVANTS DE REIN ». Malheureusement, je vois que seuls les 2/3 des donneurs déclarent récupérer complètement. Mais apparemment, les techniques nouvelles (coelloscopie) diminuent nettement les conséquences négatives.
Ce que je ferais aussi éventuellement à ta place, c’est en parler à mon médecin-traitant ou, si tu as des coordonnées, à un médecin spécialisé dans les greffes de rein.
A bientôt pour ces choix difficiles et complexes.
Didier