Bicentennial Man
Tiens, j'ai regardé par hasard ce film de Chris Colombus hier soir.
Production Disney => bons sentiments et larmette à la fin. Pas de courses poursuites haletantes, pas de coup de fusil à tous les coins, rien que des sourires.
Mais le film reprend une nouvelle d'Isaac Asimov (même titre) et c'est le traitement du sujet qui m'intéresse.
Au XXIe siècle, un robot un peu dérangé (qui cache Robin Williams) acquiers une sensibilité, une émotivité, une conscience. Or, son entourage l'accepte, son bon "maître" (Sam Neil) l'encourage puis finit par l'affranchir. Un banquier accepte de lui ouvrir un compte en banque, un avocat de défendre ses "droits" ! Une humaine en tombe amoureuse et vice versa.
A la fin, à la seule condition qu'il devienne mortel (faut pas pousser ;-), un tribunal accepte de reconnaître son "humanité".
Autre petit détail au passage, la bien aimée du robot devenu androïde est un clone de sa mère, première maîtresse de celui-ci. Lorsqu'il apprend ce clonage, Andrew le robot réagit bien d'un "I don't like this", mais ça ne l'empêche pas de tomber amoureux. Et l'hypothèse et bien celle d'un clonage parfaitement accepté par la société.
Au final, il me semble que cela en fait un des rares films hollywoodiens, grand public de surcroît, que je connaisse qui aborde les questionnements du Transhumanisme sans passer par la dystopie.
Merci Isaac !