En fait, nous sommes déjà en partie uploadé.
Uploadé au sens où dans notre quotidien nous utilisons du virtuel en lieu et place du concret.
Voici quelques exemples :
1) L'heure.
En fait, nous utilisons une référence horaire arbitraire et universelle qui n'a rien à voir avec l'heure locale vraie (midi quand le soleil passe au zénith).
Cette heure vraie était affichée par les cadrans solaires. Chaque village avait le sien.
Ce n'est qu'en 1780, avec l'arrivée de la technologie horlogère que l'heure standard a été définie pour l'Europe et d'avoir 1/24 eme de jour identique tout au long de l'année - c'est plus facile pour faire des pendules.
mais chaque village avait encore sa propre référence.
En 1840, les anglais déclarrent que c'est la référence de Greenwitch qui fera foi dans tout le royaume. C'est mieux pour la nouvelle technologie du moment - le train. Ca simplifie les horaires de départ et d'arrivée des trains qui étaient alors compensés des quelques minutes de décalage horaires locaux (la bazard!)
En 1880, encore à cause des trains, mais cette fois aux U.S. sont inventés les fuseaux horaire. Chaque états puis pays ont un déccalage horaire en nombre entier d'heures (sauf un état en Indes qui est décalé 1/2 heure !?)
Bilan, l'heure qui règle notre quotidien n'a rien à voir avec l'heure locale initiale vraie.
On en change même 2 fois par an sans problème.
La prochaine étape serait d'avoir une heure sidérale valable sur Terre, sur la Lune, Mars ...
Une fois uploadé, pourquoi l'homme se callerait sur une référence diurne terrestre ?
2) L'argent
Nous manipulons au quotidien de l'argent, mais en fait grace aux nouvelles technologies ce n'est que du virtuel.
Un salaire viré sur un compte en banque consultable par internet, des payements par CB : des chiffres quelque part sur un serveur, c'est tout.
Et pourtant toute notre économie est basée sur cette virtualité.
Même le papier monnaie n'est plus convertible en or, qui était encore une valeur concrête.
Ce n'est que du virtuel.
Imaginons une grosse grosse grosse panne informatique, pschit ! plus d'argent !
3) Les livres
"Avant" les livres étaient en papier, avaient une date de parution, un nombre d'exemplaires défini, un début un fin.
Maintenant, la chose écrite est quelque part dans le cloud, peut être en de multiples copies, sous des formes diverses , avec des liens qui cassent le déroulement linéaire de la lecture. Avec les copies partielles, d'un texte il n'y a plus ni début ni fin.
Idem pour les journaux.
Le Canard enchainé parait le mercredi.
Le site du monde.fr est rafraichi en permanence.
Les archives sont accessibles un certain temps depuis le site, ensuite le virtuel disparait.
4) ?
A+