Comme toujours : pour quoi faire, le dopage ?
Cela m'a toujours amusé, cette répression anti-dopage, principalement sur le tour de France, alors que les étapes y sont faites pour être spectaculaires, et par conséquent, sont quasiment impossible à parcourir sans être dopé.
Le monde du sport veut à la fois avoir une belle image de fair-play (en considérant le dopage comme du non-fair-play, ce qui n'est pas une position indéfendable : cela tend à mettre tout les concurrents au même niveau) et être extraordinaire, elle veut épater ses spectateurs, puisque c'est comme ça qu'il les attire. "Voilà ce qu'est capable de faire un homme, et sans dopage attention messieurs dames, c'est la véritable valeur de cet homme que vous voyez-là."
Je pense qu'on part sur le chemin de l'acceptation du dopage, progressivement. Le pro-dopage pensera plus à la performance et au spectacle, et l'anti-dopage à la "leçon de vie" qu'est le sport, et c'est cette première vision qui prend peu à peu du terrain. Dans cette vision, le spectateur avide de spectacle et le sportif avide de performance trouvera de l'intérêt au dopage, et c'est bien pour cela qu'il est aussi fréquent, sans compter en plus les intérêts financiers.
Moi, personnellement, je ne vois pas l'intérêt de se doper pour cela, mais si d'autre en trouve, malgré les problèmes sanitaires, je ne vois pas quoi leur rétorquer. Je dirais même que je comprend : si je le pouvais, je doperai ma créativité, moi aussi, peut-être même malgré les problèmes sanitaires.